Martin devrait essayer de mieux se souvenir de ses activités les plus récentes. Une hygiène élémentaire de la mémoire qui lui éviterait de se réveiller, nu, aux côtés d'une inconnue, en pleine nuit, dans un appartement qu'il n'a jamais vu. L'incident, perturbant en soi, devient franchement alarmant quand le même lit, où Martin n'aurait décidément jamais dû entrer, focalise l'attention des enquêteurs deux jours plus tard. Cette fois-ci, c'est le cadavre d'une femme qui s'y trouve entre deux draps. Peut-on tout à fait exclure que Martin n'ait rien à voir dans cette affaire, quand on sait que l'arme du crime lui appartient ? Certes, il assure qu'elle lui a été volée, mais qui croire ?